I.
HISTORIQUE
DU PEUPLE NGOMBE
Ce chapitre expose le
peuple ngombe dans son origine ,dans l’organisation de sa société bref son
mode de vie à l’époque précoloniale et de nos jours.
Situation géographique
Les ngombe sont un
peuple vivant principalement des la province de l’ Equateur c’est –à-dire dans le
Nord –Ouest de la RDC.
La vie de ce peuple d’eau[1] est
étroitement liée à celle du fleuve congo .Les ngombe sont souvent assimilés aux
bangala ,appellation que l’on donne à tous les habitants limitrophes du fleuve
de l’Equateur. On les retrouve principalement dans les régions de :Lisala
, Bolomba ,Mongala , Basankusu , Bongandaka
etc .
Certains racontent qu’ils
font parti des premiers bantous qui vivaient en foret humide et s étaient adaptés
au milieu de la savane en s’étendant vers le sud du Cameroun, soudan et au
Gabon suite aux conflits des chefs ethniques. Ainsi ,après avoir fait des très
longues marches ,des guerres entre les ethnies habitants le Nord du
pays ,ils atteindront le bassin de la Mongala ,Lisala,,etc. où ils ont
crée un véritable foyer jouant le rôle de lieu de rassemblement des plusieurs
tribus au début de la seconde moitié du 19è siècle ; c’est ici qu’on verra
les ngombes se diviser en plusieurs groupes et prenant les différentes
directions . Les uns descendent plus au sud de l’Equateur où ils installent à
Bongandanga et à Basankusu , les autres prendront la direction de la
cuvette centrale chassant devant eux plusieurs groupes mongo jusqu’ à
s’installer à Bolomba .L’occupation des ngombe fut un processus d’ une longue
durée, Ils sont les derniers venus par rapport aux ngbandi , ngbwaka, libinza
et surtout les pygmées .
NB :les ngombe
sont dangerux et guerriers .Une mauvaise chose dans la quelle ils excellent(
c’est la magie.)
Caractéristiques anthropologiques .
Les ngombes ont une taille normale mais on peut trouver ceux qui sont
très élancés.
Structure politique et sociale
Les ngombes qui
occupaient près de 2 /5de la population de l’Equateur , depuis les migrations sont un peuple qui
accorde une grande valeur au chef coutumier
appelé « kumu ».Celui-ci avaient un pouvoir absolu , héréditaire
et sacré car il était considéré comme l’intermédiaire entre les vivants et les
morts .En d’ autres termes c’est le kumu
qui savait prévoir le danger ou le malheur qui guettaient la société pour le
bien être de sa population ,il incarnait même la sorcellerie dite
« protectrice »du village. Le kumu
jouait à la fois le rôle de griot et de guérisseur en même temps avec le
pouvoir d’esprit ancestral .
La société ngombe était
très hiérarchisée , elle était divisée
en classe sociales sociales bien respectables à savoir :
§ La
classe des ainés de la famille qu’on
appelait « nsomi »qui sont des heritiers ,la priorité leur était
accordée.
§ La
classe des gardiens des coutumes :ils sont choisis uniquement selon
certains critères coutumiers .L ‘ âge n’est pas une condition essentielle
§ La
classe des oncles et des neveux appélés « noko » :un malheur
frappait parfois le village lors qu ‘ils se sentaient pas satisfaits dans leur
demande
Langue
Leur
langue est le ngombe,une langue dont les locuteurs sont à 150.000 en 1971[2]
Régime alimentaire
Le
régime alimentaire des ngombe se caractérise par la prédominance féculent ,parmi
ce , le manioc occupe une place de choix. La consommation de la viande de l’
élevage est très réduite .La viande de bœuf n’est presque pas consommée dans
leurs milieux .La consommation de produit de pèche et de chasse est très
élevée (poisson ,tortue ,crocodile , serpent ,l’ anguille etc.).
L’art
On trouvait rarement la
sculpture chez les ngombes. Les maisons étaient construites en argile, en bois
,et en paille. C’est avec l’arrivée de l’homme blanc qu’on a commencé à
construire des maisons en briques cuites.
Pour ce qui est de la
musique , chacune d’elles étaient significatives. Entre autre :
§ Le ikpeti : chantée soit pour commémorer un
gardien des coutumes disparu ,soit pour honorer une personne de grande
valeur ,un dignitaire de la vie .IL faut également noter que cette musique était accompagnée d’un sacrifice
humain ,très souvent dans le passé ,il était question d’égorger un esclave
en public ,mais avec l’arrivée des missionnaires ,l’esclave a été remplacé
par une chèvre.
§ Le
manku : chanté uniquement par les femmes pour se souvenir d’un bien fait
venu dans la famille
§ Le
isango : pour la fin d’une période d’initiation ‘intronisation était uniquement réservée aux
jeunes filles qu’ on considéraient comme des petites reines honorées et
interdites de tout travaux.
§ Le
Bwaé : pour la sortie de la jeune
fille qui venait d’accoucher pour la première fois après avoir été retraitée
pendant des mois .
§ Le
mosingo : chantée par les hommes appélés « nganga »dans l’idée
de chasser le malheur en invoquant l’esprit des ancêtres pour qu’il apporte le
bonheur.
I.
7 Le sport
Les hommes pratiquaient
la lutte , le lancement de javelot et la course aux pirogues et les
femmes elles , jouaient à la rivière ,chantaient , tapaient l’eau et
faisant résonner les sons de tombour et
de tam-tam.
v Quelques
petites inventions traditionnelle
Le ngombe excellait
dans l’art de fabriquer des pirogues qui servait au moyen de transport à tout
le monde .Ils fabriquaient également
leur tam-tam , le lokolé ,la corne(mopaté) , likembe ,la ngong
etc. Le ngombe utilisait egalement le cuivre pour fabriquer les armes de chasse
tels que le ngbange ou ikonga(lance),le likpangola ou ngwa :cette machette
n’ était pas comme toutes les autres .cette épée était grand et gardée
dans sa housse fabriquée en peau de bête et ne le sortait qu’ en cas de problème et au cas où
la machette aurait été sortie , elle ne devait pas retourner dans la
maison sans avoir blessée quelqu’un et
si l’épée n’ a pas peu blessé quelqu’ un , la personne qui l’ a sortie devrait se blesser lui-même avec sinon il est
sujet de moquerie aux yeux de tous
Education à la vie
Education à la vie
La transmission des
savoirs se faisait selon qu’il s’agit d’une fille ou d’un garçons. Pour dire que
le critère sexuel était le fondement à l’éducation à la vie . les jeunes
adolescents étaient regroupés par les vieillards dans la savane et les jeunes
filles par les veille mère.
Economie
Economie
Elle était basée sur
l’agriculture mais beaucoup plus la pèche et la chasse pratiquées sur les rives
et font du commerce en amont et en aval [3].L
‘échange se faisait au moyen de troc ; c’est seulement avec l’arrivée de
l’homme blanc qu’il y a aura la monnaie.
Funérailles
Funérailles
Les ngombes respectent
beaucoup les morts et croient à la survie après la mort .Le deuil d’une
personne ordinaire durait 7jours et celui d’un chef coutumier 40jours .Comme
,les ngombes croyaient à la survie après la mort ,le chef coutumier était
enterrait avec un esclave qu’on égorgeait ou qu’on enterrait vivant pour qu’il
ait le servir .Il reste à vérifier si cette pratique est toujours d’usager avec
l’évolution de temps
L’homme ou la femme qui
perdait son conjoint avait la tête rasée et ne se lavait pas jusau’au jour de
l’enterrement du defunt ,son alimentation était controlée. Avec le temps beaucoup des coutumes ont
disparu , d’autres tentent encore à
disparaitre surtout avec l’arrivée des missionnaires qui les conscientisaient et
dans ce que ces coutumes avaient de négatif et surtout que beaucoup portaient atteinte au
droit de la personne .C’est ainsi que le ngombe avait décidé d’abandonner
certaines coutumes et pratiques néfastes pour soit le remplacer par un rite
religieux ,soit il ne le pratique pas seulement.
Bibliographique
1 Burssens ,Les Peuplades de l’
entre Congo Ubangi,Musée royal de Belgique ,Tervuren,1958,219p.
2 Olson J.C ,The people of Africa ,1996,p.433
Webographie
www.publication de Morice
Mondengo sur les ngombes
[1] Burssens
,Les Peuplades de l’ entre Congo Ubangi,Musée royal de Belgique
,Tervuren,1958,219p.
[2] Olson J.C ,The people of Africa ,1996,p.433
[3] www.publication de Morice Mondengo sur les
ngombes
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